Faire un stage de peinture

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Comme tous mes cours d’aquarelle en Provence…

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« Qui a prédit l’apocalypse, avec les orages qui balayent la France depuis plus d’une semaine ? »

— Qui pensait qu’un stage de plus ou moins dans les hourvari des cours qui sont en train d’éclater, ne pourrait être qu’un cours plus ou moins aquarelle ?

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Répondre sous le soleil.

… Alors ?

J’ ai eu le plaisir de diriger des stages depuis plus de 40 ans, et celui-ci a été particulièrement réussi : que l’on ne me parle pas de la météo pour la peinture extérieure, qu’on ne me dise pas qu’un grand nombre de stagiaires est un handicap pour leur progression en ce qui me concerne !

Parce qu’un groupe dans le dessin et l’expression plastique, même s’il y a beaucoup de participants, il n’est pas le nombre, mais la qualité qui en fait la dynamique et le potentiel de succès (à condition que nous mettons certains de ses propres naturellement si nous avons la responsabilité de transmettre).

Balai en fleurs et chants de loriots nous accompagnaient tous les jours…

Eh bien, oui, nous sommes allés travailler tous les jours dans de beaux endroits, même si c’est le cas, il y avait deux parenthèses courtes plutôt pluvieuses, mais cela m’a donné l’occasion de découvrir des endroits insolites particulièrement intéressants dans un carnet de voyage.

La Provence mystérieuse et secrète, est l’un des lieux privilégiés réservés aux initiés…

Et puis, le privilège de connaître une région si longtemps, ses chemins creux, ses chemins, ses monuments cachés, ses habitants, ses points de vue rares, il aide aussi…

Résumons : un stage fidèle à lui-même, en ligne avec ce qui a toujours été fait sur mon favori sites de peintres de lumière en Provence.

Avec des endroits magnifiques et inconnus (je ne parlerai plus d’eux, vous avez quelques photos ici) et d’autres endroits assez connus qui attirent les touristes du monde entier, mais qui peuvent être découverts bien différemment qu’au milieu d’une foule cosmopolite.

La magie d’un troupeau au milieu d’un champ de coquelicots, avec des cloches et un berger qui rappelle ses chiens, est une image précieuse apportée du Luberon (mais pas nécessairement celle des attractions touristiques), toujours une source d’inspiration incomparable pour le carnettiste en promenade.

Derrière le lavage l’étang ensoleillé, et plus loin la mer, pour l’inoubliable aquarelle de ce petit lavoir médiéval.

Mieux qu’une carte postale Provence, celle que nous naviguons ensemble est une gigantesque page de carnet en plein air !

Peindre la vallée de la Durance à l’ombre des pins, c’est d’un seul coup d’œil ici, s’approprier le paysage des Alpilles à la Sainte-Victoire au Luberon, dans les parfums des essences végétales les plus délicieuses…

« Et les résultats me direz-vous ? »

Je copie quelques photos : celle du travail de 3 participants dont j’ai pris quelques photos en cours de fabrication, pas eu le temps de le faire pour tous les autres (laissez-les me pardonner), avec d’autant plus de regrets qu’ils ont fait de superbes choses très intéressantes. être vu, et qui répondent parfaitement aux objectifs du parcours (sans « prendre la tête » et s’amuser), ces objectifs étant ni plus ni moins de créer ses pages de carnet de voyage sur le motif, avec des croquis et des aquarelles aussi simples et vives que possible.

Ici, la vallée de la Durance avec les Alpilles au loin dans le cahier d’Yves DOIN

Laverie intérieure dans les Alpilles par Nelly GUERNIER

Lavoirs dans les oliveraies, une pointe de la page de Mouphida PIAZZA

De nouveau Mouphida, les arbres entourant le domaine où nous étions logés, et l’arrière de la chapelle St-Blaise où nous allions peindre ce jour-là.

La chapelle Saint-Blaise est une petite merveille de l’art roman provençal, sujet principal d’une des pages du cahier d’Yves.

Ici, conçu par Nelly.

Et là, avec la grande sensibilité de Nora PETIT DE LA VILLEON, fini sous la pluie !

Celui-ci est celui de Saint-Sixte, dessiné par Mouphida.

Alors qu’Yves dessinait les Alpilles vues du même endroit…

Les Alpilles et leurs petits villages, entre oliviers, pins maritimes et balai, par Mouphida.

Aquarelle en cours par Nelly de la grande avenue de platanes qui nous a accueillis dans le parc de l’ancienne ferme où nous étions logés…

Allez, je termine ici, félicitant tous les participants, ils étaient géniaux, à vous voir l’année prochaine (ce sera du 26 mai au 1er juin 2019), et si à votre tour l’aventure vous tente de vous inscrire sans délai, car comme chaque année (ce fut le cas surtout cette année), le risque d’être sur la liste d’attente est génial si nous ne le faisons pas assez tôt, pensez aussi aux cours d’été et d’automne (Jura Oriental et Aragon) où il y a encore 2 ou 3 endroits à prendre !

Juste avant de partir pour d’autres aventures aquarelles : le croquis très rapide d’un dernier champ fleuri !

Petit coin de celui-ci, qui nous a laissé un souvenir inoubliable…