Selon le statut juridique et la valeur de ses contributions en nature, une entreprise peut être tenue de nommer un commissaire aux contributions ou non. Partenaires désignés à l’unanimité parmi la liste des professionnels actifs inscrits à la Compagnie nationale des auditeurs aux Compagnies aux Compagnies aux Compagnies aux Compagnies aux Compagnies aux Compagnies aux Compagnies (CNCC), ou à défaut par le greffe du Tribunal de commerce à la demande du représentant légal, le Commissaire de Contributions est responsable de l’évaluation (sous sa responsabilité) de la valeur des contributions en nature (biens corporels et incorporels) associés pour former le capital social. À la fin de sa mission, un rapport du commissaire doit être établi en vue de son dépôt au registre du commerce et des sociétés et annexé aux statuts. Naturellement, les partenaires ont le droit de réopposer cette évaluation à l’égard de tiers. Dans quelles conditions la désignation du commissaire pour les intrants devrait -elle être désignée ? Quelle est la procédure à suivre ? Les réponses.
Plan de l'article
Obligations du commissaire en matière de nomination
La nomination d’un commissaire peut être obligatoire en SA, SAS et LLC (ainsi que leurs formes unipersonnelles) depuis la création de l’entreprise ou pendant la vie sociale (lors d’une augmentation de capital, de scission ou de fusion, ou d’apports partiels d’actifs).
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Nomination d’un commissaire chargé des contributions au sein de l’AS et du SAS
Pour ces formes de sociétés, les articles L 225-14 et L 225-147 du code de commerce stipulent qu’une CAA doit être désignée à partir de la première contribution en nature, sauf cas exceptionnels. En effet, le conseil d’administration ou la direction peut décider de ne pas nommer un CAA dans les conditions suivantes :
- Les contributions en nature sont constituées de titres donnant accès aux capitaux ou aux instruments du marché monétaire évalués au prix moyen pondéré auquel ils ont été négociés sur des marchés réglementés au cours des trois mois précédant la contribution ;
- Ils sont constitués d’actifs mesurée à la juste valeur dans le rapport d’évaluation de l’AAC dans une cotisation antérieure six mois avant la nouvelle cotisation.
Dans ce cas, la décision de ne pas nommer un ACA, ainsi que tous les documents relatifs à ces contributions (description, rapport d’évaluation et attestation indiquant qu’aucune nouvelle circonstance n’a changé l’évaluation des contributions) doivent être déposées au greffe du tribunal de commerce au plus tard plus de 8 jours avant la date de l’assemblée générale constitutive. Et être mis à la disposition des futurs actionnaires au moins 3 jours avant la date de signature des statuts.
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En outre, selon la loi n° 2016-1691 du 9 décembre 2016, appelée loi Sapin 2, la SAS de la même manière que LLC, n’a pas l’obligation de nommer un CAA si :
- La valeur des contributions en nature ne dépasse pas la moitié du capital social de la SAS ;
- La valeur de la marchandise apportée ne dépasse pas 30.000 euros (décret du 25 avril 2017).
Bon à savoir : depuis le 28 avril 2017, il est possible de ne pas nommer de CAA même si une contribution en nature est apportée à la constitution d’une SAS.
Nomination d’un CAA à LLC
La nomination d’un CAA est obligatoire si une contribution en nature :
- d’une valeur supérieure à 30 000 EUR ;
- Ou, dans le cas d’une LLC, si leur valeur totale est supérieure à la moitié du capital social.
Ainsi, s’ils ne remplissent aucune des conditions ci-dessus, les partenaires peuvent décider de ne pas nommer de CAA (loi Sapin 2), mais seulement à la constitution. Dans ce cas, ils sont solidairement responsables de la valeur des actifs qu’ils ont attribués aux contributions qu’ils ont versées, pendant cinq ans.
Attention, toute surexposition frauduleuse du rapport du commissaire annexé aux lois est passible de sanctions pénales.
Bon à savoir : la nomination d’un CAA reste obligatoire en LLC lorsque le capital augmente.
Nomination d’un CAA dans les sociétés civiles et les SNC
Aucune législation (code civil ou code de commerce) n’oblige les sociétés civiles et les SNC à désigner un CAA.
Quand et comment désigner un AAC ?
Comme il est indiqué ci-dessus, les commissaires aux contributions peuvent être nommés :
- La création de l’entreprise lorsqu’une contribution industrielle ou en nature est apportée ;
- A une augmentation de capital par ce type d’apport ;
- En cas de fusion, de scission ou d’apports partiels d’actifs.
Dans les deux cas, sa nomination est faite par décision unanime des associés et à l’égard de tiers (ou partenaire unique entreprises individuelles) après consultation de la liste des commissaires aux comptes ou des experts judiciaires devant la Cour d’appel. Si aucun accord n’est possible, le représentant légal de la société peut présenter une demande en deux exemplaires originaux, datés et signés par le (s) demandeur (s) au président du tribunal de commerce, qui statue par ordonnance.
Le (s) demandeur (s) peut (s) soumettre un nom au président du tribunal de commerce, sous réserve de son appréciation, en précisant que le professionnel proposé n’est soumis à aucune incompatibilité. En effet, le commissaires aux contributions ne peuvent pas être vérificateurs de la même compagnie.