Comment se retirer d’une entreprise ?

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Un désaccord entre partenaires peut survenir au cours de la vie d’une entreprise. Que faut-il dans les statuts pour gérer le départ d’un partenaire de SAS et quelles sont les formalités à accomplir ? Voici les solutions à la disposition des partenaires pour faire face à une telle éventualité aussi calmement que possible.

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Prédire le départ d’un partenaire

Il y a deux façons principales de prévoir une telle séparation de la création de la SAS  :

  • par un clause dans les statuts de la SAS , concernant la possibilité de modifier le montant du capital social
  • en écrivant un pacte des associés lors de la création de l’entreprise, qui abordera ce point

Prédire un départ dans les statuts

Vous pouvez inclure dans Statuts de votre SAS une déclaration indiquant la possibilité de fluctuation du capital de la société . La modification du montant du capital social peut résulter d’un droit de rétractation ou d’une clause d’exclusion.

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Droit de rétractation

Le droit de rétractation permet à un associé de quitter et de reprendre la contribution versée lorsqu’il a rejoint l’entreprise. Grâce à cette disposition des statuts, il peut se retirer sans tracas en cas de désaccord au sein de la société, ou proposer un remplaçant à qui il transfère ses actions.

Afin de veiller à ce que cette séparation n’ait pas un impact malheureux sur le fonctionnement de la société et pour assurer l’opération, il importe de définir clairement la modalités d’un tel retrait . Par exemple, une période de blocage devrait être recommandée pour obtenir une contribution en nature dont le retrait immédiat pourrait entraver le bon fonctionnement de la société. De même, il est nécessaire de déterminer comment le retrait sera effectué afin de ne pas surprendre les autres partenaires et de les mettre devant le fait accompli.

Afin de ne pas endommager le partenaire démissionnaire, un prix supplémentaire devrait également être prévu si la valeur de l’entreprise a augmenté depuis que le partenaire a rejoint la société.

Cause de l’exclusion

Le clause d’exclusion offre aux associés la possibilité de voter en faveur de l’exclusion d’un associé et le pouvoir de l’obliger à quitter la société et à reprendre ce qu’il a contribué au capital social. Il est nécessaire de veiller à ce que les statuts précisent la procédure à suivre pour l’exclusion et départ.

Prédire un départ dans le pacte des partenaires

Il s’agit d’un contrat signé par l’ensemble (ou une partie) des partenaires de l’entreprise. Il se concentre sur l’organisation des relations entre les signataires et certaines méthodes de gouvernance d’entreprise.

Cet accord a force obligatoire d’un contrat , alors faites attention à ce que vous portez là ! Un partenaire qui refuse d’exécuter pourrait être passible des sanctions prévues par les clauses du Pacte (paiement de dommages et intérêts, voire de sanctions pénales). Il est recommandé que les mécanismes juridiques permettant d’anticiper le processus de départ d’un partenaire, tels que la promesse d’achat/vente ou la clause d’autorisation ou de préemption .

Dans le cadre d’une promesse d’acheter/vente, un partenaire s’engage auprès de l’un de ses homologues à lui acheter ou à vendre ses titres au moment où pratique pour ce dernier . Toutefois, la période de validité de l’option doit être définie en amont. La valeur des titres est déterminée lors de la signature de l’accord entre les deux parties.

Le Clause d’agrément permet un plus grand contrôle de la séparation avec un partenaire, car il offre la possibilité d’avoir le droit de contrôler la personne physique ou morale à laquelle le partenaire au départ envisage de vendre des actions. Le clause de préemption donne la permission d’acquérir ses titres à la place de l’acheteur au prix convenu avec l’acheteur.

Départ d’un partenaire en cas de désaccord

Un désaccord entre les partenaires pourrait menacer le bon fonctionnement de l’entreprise. En marge de l’atmosphère douloureuse qui pourrait s’installer et affecter le fonctionnement de l’entreprise, une querelle interne pourrait effrayer les investisseurs ou les employés.

Il se peut même que ce flou soit assez grave pour paralyser une partie ou la totalité des activités de la SAS . Dans ce cas, l’un des associés pourrait intenter une action en justice pour la dissolution de la société sur la base de l’art. 1844-7 du Code civil. Pour éviter ces problèmes, il est préférable de recommander des solutions pour mieux gérer le départ d’un partenaire.

Vous avez deux alternatives : déclencher les mécanismes prévus en amont, tels que les clauses du pacte du partenaire, l’application de l’arrêté d’exclusion ou le droit de rétractation, ou l’établissement d’une cession d’actions ou d’actions.

Les différentes étapes d’une cession d’actions/actions

Le phase de négociation est la première étape du transfert, dans le but de s’entendre sur les termes de départ de l’associé cédant et le coût de ses actions. Mais si vous ne parvenez pas à trouver un terrain d’entente sur le prix des actions en question, vous pouvez demander l’intervention d’un tiers ou d’un médiateur pour une définition du prix.

Si les deux parties ne s’entendent pas sur la nomination de l’expert, l’un des partenaires peut présenter une demande de redressement provisoire auprès du président du tribunal de commerce . Il appartient à cette autorité de désigner un expert pour déterminer la valeur des actions faisant l’objet de la cession.

En conséquence, rédaction du contrat de cession . Une assemblée générale des partenaires pourrait être une condition préalable à la réalisation de l’opération dans le respect d’un éventuel droit de préemption ou à l’application de la procédure d’approbation.

La troisième étape consiste à enregistrer l’acte de cession au service de l’impôt sur les sociétés, les droits représentent 0,1 % du coût du transfert si la transaction implique des actions et 3 % pour un transfert de départs.